Thursday 22 August 2013

RECETTES DES BARS AVANT ET APRÈS LES INTERDICTIONS DE FUMER



Notre commentaire au gouvernement sur les recettes des bars avant et après  les interdictions de fumer .
 

3e commentaire 

Je vous rappelle encore que C.A.G.E. est un organisme sans but lucratif, sans aucun employé et sans financement ni gouvernemental ni corporatif. 

J'écoutais la session audio de l'étude sur la loi anti-tabac et une députée a interpellé M. Renaud Poulin de l'association des bars en lui disant que les recettes des bars n'avaient pas baissé depuis les interdictions de fumer de 2006.  Ceci est faux.  Les recettes des bars affichaient comme suit jusqu'en 2010:

Selon les chiffres de Statistiques de Canada rapportés par le MAPAQ que vous pouvez consulter ici http://www.mapaq.gouv.qc.ca/SiteCollectionDocuments/Statistiques/Statistiques_2010/RecettesdelaRestauration2000-2010.xls ,  en 2005, un an avant la loi anti-tabac, les débits de boissons au Québec généraient des revenus de l’ordre de 775 000 000 $.  En 2007, tout juste un an après la loi anti-tabac et un an avant la récession, ils ont baissé à 700 000 000 $ .  En 2009 et 2010 ils semblent s’être stabilisés à 705 000 000 $.  Une différence de 70 000 000 $ comparé à l’année avant la loi anti-tabac.

J'espère que ces chiffres seront utiles à la commission d'études pour constater que les bars du Québec se remettent très mal de la loi anti-tabac et ce pendant que leurs prix ont été ajustés en conséquence pour compenser les pertes des revenus suite à la loi anti-tabac.  Prétexter le contraire est de vraiment jouer  l'autruche et n'avoir aucun égard vis à vis les commerçants des débits de boissons. 

Je demeure toujours disponible pour faire partie de ces consultations. 

Merci
Iro Cyr
Vice-présidente
C.A.G.E.

Wednesday 21 August 2013

PAQUETS DE CIGARETTES STANDARDISÉS

Nicola Roxon, une politicienne australienne et anti-tabagiste notoire, fut l'invitée des lobbies anti-tabac afin d'inciter le gouvernment du Québec de forcer les cigarettiers d'adopter des paquets de cigarettes standardisés.  C.a.d. des paquets arborant tous la même couleur (drabe pour le cas de l'Australie) avec le nom de la marque en petits caractères standard au bas du paquet.  Ceci dans le but de décourager le tabagisme au Québec et au Canada.  Le fait que Mme Roxon admet ne pas avoir encore de preuves que cette nouvelle mesure pour faire baisser le tabagisme fonctionne, ne l'empêche pas de venir s'immiscer dans les politiques anti-tabac québécoises. 

Voici la lettre que nous avons fait parvenir au gouvernement à ce sujet : 



C'est le deuxième commentaire que je vous fais parvenir en rapport avec les audiences sur l'avenir de la loi anti-tabac au Québec. 

Je vous rappelle que C .A.G.E. est un organisme sans but lucratif et sans employés, composé uniquement de citoyens bénévoles désireux de faire entendre leur opinion auprès des politiciens sur des enjeux qui peuvent considérablement affecter leur vie.  Contrairement aux groupes de santé et plus particulièrement aux groupes anti-tabac, C.A.G.E. ne bénéficie d'aucune subvention gouvernementale et d'aucun financement corporatif. 


Cette fois je vous écris pour vous signaler les raisons derrière l'adoption des paquets standardisés par l'Australie tel qu'avouées candidement par Simon Chapman, l'activiste en tête du lobby anti-tabac en Australie. 
Tel qu'il explique lors d'une entrevue avec un journal du Royaume Uni (1), il ne croit pas que les paquets standardisés vont inciter qui que ce soit d'arrêter de fumer pas plus qu'on remarquera une diminution, du moins immédiate, du taux des nouveaux fumeurs.  En fait, il nous explique que les cigarettes  de marques connues,  commercialisées par les grands cigarettiers,  jouissent  d' une hiérarchie qui leur permet de se vendre beaucoup plus cher que les lignes budgétaires, en dépit des coûts sensiblement les mêmes pour les produire.   Alors, poursuit-il, les paquets standardisés auraient comme but précis de diminuer les profits des grands cigarettiers. 

Cette explication nous indique clairement que le seul  but des paquets standardisés que le lobby anti-tabac poursuit, n'est en effet qu'une offensive pour nuire financièrement aux grands cigarettiers.  Vous comprendrez sans doute, que cela relève davantage d'un abus de pouvoir d'un lobby puissant aux tendances vindicatives  plutôt que d'un quelconque souci pour la santé de la population et malheureusement  il  ne sera pas sans effets  pires que ceux qu'on vise à éliminer . 


En effet, tel qu'il se passe déjà en Australie (2), les grands cigarettiers, n'ayant plus aucun autre moyen pour se démarquer de leurs compétiteurs,  ils produisent depuis peu des marques budgétaires pour faire compétition aux marques bon marché.   Ceci aura sûrement comme résultat de faire augmenter la prévalence du tabagisme auprès de la population puisque, des dires du lobby anti-tabac,  les prix sont un grand déterminant en prévalence de tabagisme.  Lorsqu'on considère qu'un jeune ne débute rarement de fumer en se procurant un paquet de cigarettes mais plutôt en se faisant offrir des cigarettes par ses amis, lorsqu'on considère que le goût comme tel n'a aucune importance immédiate à un débutant, lorsqu'on considère que lorsque  le jeune optera pour la marque la moins dispendieuse lorsqu'il finira par acheter ses propres cigarettes, comment est-ce qu'on peut imaginer qu'une telle guerre des prix fera baisser le tabagisme auprès des jeunes?  D'autant plus qu'au Québec, beaucoup de nos jeunes fument des cigarettes emballées dans des sacs transparents du style ‘’baggies’’, en provenance des réserves autochtones, uniquement pour le prix et ce sans se soucier aucunement de l'attirance de l'emballage, du goût et de la qualité.
   
Songez également que moins de profits pour les grands cigarettiers équivaut aussi à moins de recherches et développement pour un produit moins nocif et moins de souci pour la qualité du tabac qui rentre dans les cigarettes.  Au Québec nous sommes déjà inondés par des cigarettes faites avec du tabac importé plutôt qu'avec du tabac canadien rigoureusement contrôlé pour sa qualité, pour précisément des fins de compétition .   Puisque ce tabac importé n'est pas contrôlé, on peut facilement imaginer que la qualité  baissera davantage lorsque le prix sera le seul facteur de compétition entre les diverses marques. 

Pour ces raisons, nous conseillons au gouvernment du Québec de faire abstraction des conseils venant des représentants d'un pays qui n'a pas encore produit la preuve de ses propres expériences avec les paquets standardisés et qui est loin d'avoir le problème de contrebande et guerre de prix que nous avons au Québec. 
Iro Cyr
Vice-Présidente, C.A.G.E. 
 



Tuesday 20 August 2013

INTERDICTION DE FUMER SUR LES TERRASSES

Voici ce que C.A.G.E. a soumis au gouvernement en rapport aux audiences qui ont lieu aujourd'hui et demain sur l'interdiction de fumer sur les terrasses entre autres: 


C.A.G.E. est un organisme sans but lucratif et sans employés, composé uniquement de citoyens bénévoles désireux de faire entendre leur opinion auprès des politiciens sur des enjeux qui peuvent considérablement affecter leur vie.  Contrairement aux groupes de santé et plus particulièrement aux groupes anti-tabac, C.A.G.E. ne bénéficie d'aucune subvention gouvernementale et d'aucun don corporatif.  C'est précisément ce sous-financement qui empêche C.A.G.E. d'engager des experts, psychologues, sociologues et surtout lobbyistes et qui fait qu'il n’est pas invité aux audiences sur des sujets pouvant affecter la vie des citoyens. Dommage.


Il est très étonnant par ailleurs, qu'aucun groupe de consommateurs fut invité aux études de l'interdiction de fumer sur les terrasses qui auront lieu les 20 et 21 août prochains. Qu'à cela ne tienne, en tant que vice-présidente de C.A.G.E., je me permets de devenir la porte parole d'une grande minorité silencieuse, les fumeurs et payeurs de taxes sur le tabac, et de m'adresser aux élus par écrit à ce sujet. 



La Coalition québécoise pour le contrôle de tabac s'appuie sur les études environnementales de Ryan Kennedy(1) pour demander une interdiction de fumer sur les terrasses.  M. Kennedy n'a pas fait d'études poussées sur l'environnement, ses polluants et leurs effets concrets sur la santé.   Il n'est que psychologue de profession mais, sans grande surprise, un anti-tabagiste notoire.  Peut-on réellement se fier sur l'objectivité et l'expertise de ses tests environnementaux? 



Seulement un peu de bon sens est nécessaire afin de constater qu'il est absurde de prétexter une quelconque nocivité à la fumée qui se dilue des milliers de fois au contacte de l'air extérieur. Diverses études sur le tabac nous démontrent que sauf des rares exceptions, cela prend un minimum de 20 ans à un gros fumeur actif pour risquer de contracter une maladie soupçonnée d'avoir été causée par le tabac. D'ailleurs, c'est pour précisément cette raison que le logiciel SAMMEC (2) du CDC (Center for Disease Control) aux U.S.A. dont la plupart de pays occidentaux en font usage pour estimer les coûts et méfaits du tabac, n'estime aucune morbidité ou mortalité liée au tabac avant l'âge de 35 ans.  Avoir peur d'un contact bref avec une fumée des milliers de fois plus diluée ne relève que d'une phobie irrationnelle selon mon avis. De plus, lorsqu'on considère tous les polluants environnementaux prouvés nocifs qu'on respire dans nos centres urbains lors d'une visite ou un emploi sur une terrasse qui se trouve plus souvent qu'autrement sur des voies achalandées par des centaines voire des milliers de véhicules à l'heure, il est clair que le problème a cessé d'avoir rapport avec la santé.  Non, cela relève bel et bien de l'aversion que ces ''bien pensants'' ont envers les usagers du tabac, un produit pourtant totalement légal, hautement taxé et en vente libre. Cette dernière offensive du lobby anti-tabac, prouve  hors de tout doute que la guerre contre le  tabac peut désormais être qualifiée de guerre sans merci contre les citoyens fumeurs eux même.  



Les fumeurs sont des gens comme tous les autres avec le besoin normal et vital de socialiser entre parents et amis, certains vieux et handicapés physiquement ou même mentalement. Ce sont ces gens, souvent les plus vulnérables de la société, que les coalitions dites ''santé'' visent à punir en les discriminant sous de faux prétextes.  Petit à petit et sans aucun moyen financier ou structure pour se défendre, on les chasse de partout, même de leur propre domicile.  Pourtant lorsqu'on parle de santé, l'isolement ainsi créé peut causer davantage de dommages à leur bien être et leur espérance de vie selon plusieurs études sérieuses (3)(4).



Ces gens n'ont que comme péché de continuer de fumer malgré la stigmatisation et l'isolement qui leur est tombé dessus sans aucun égard pour eux et leur vie socio affective.  Pour certains, le choix d'arrêter n'est même pas envisageable car fumer fait partie de leur quotidien et ce depuis leur adolescence et même enfance lorsque fumer était une activité tout à fait normale. Ces gens, des citoyens à part entière et payeurs de taxes exorbitants par surcroit, méritent un minimum de considération et de respect.    



En conclusion et en toute simplicité, laissons les gens fumer sur les terrasses.  Ils ne nuisent à personne d'autre que possiblement à eux mêmes. 



Iro Cyr

Vice-Présidente

C.A.G.E.





(1) Ryan David Kennedy, PhD  http://propel.uwaterloo.ca/youthexcel/index.cfm?section=25&page=112&individualID=98 

(2) SAMMEC Estimating the Health Consequences of Smoking  http://apps.nccd.cdc.gov/sammec/methodology.asp

(3) Social isolation, loneliness, and all-cause mortality in older men and women http://www.pnas.org/content/110/15/5797
(4) A Review of Social Isolation  http://www.medscape.com/viewarticle/769914